Du fait de l’activité déployée jadis par l’Institut National d’Etudes et de Recherche Agronomiques « INERA », les agrumes comptent parmi les arbres fruitiers les plus cultivés dans le sud-ouest du pays. Mais leur culture peut être implantée dans d’autres sites disponibles répondant aux mêmes caractéristiques éco-climatiques. Du reste, leurs fruits sont très consommés. Seulement, le pays se trouve actuellement confronté à des problèmes dans ce secteur.
On peut relever, en effet, que :
Dès lors, on peut conclure que la filière n’est pas structurée. Les résultats économiques sont maigres. Les performances agronomiques, nutritionnelles, environnementales sont inexistantes. Pourtant les atouts sont repérables dans le pays (compétences, sol, climat, consommateurs, main d’œuvre, etc.). Aussi, une filière agrumicole organisée est absolument à préconiser, avec autant d’acteurs exerçant des fonctions multiples tant au niveau de la plantation, de la récolte, de la conservation, de la transformation des fruits et de leur commercialisation.